Ceux qui me connaissent pourraient vous dire que je ne suis pas (ou plutôt que je ne suis plus…) d’un naturel docile, très obéissant et soumis. Ce n’est pas que je sois particulièrement devenu ce qu’on appelle communément un rebelle, ou un révolté, c’est juste que j’essaye de rester un homme libre… et que j’ai désormais beaucoup de mal à avaler les couleuvres, les plats tout-prêts-déjà-cuisinés, ou les méthodes toutes faites. Alors, lorsque je me suis plongé dans mes premières lectures de psy-… célèbres, quelle ne fut pas ma -mauvaise- surprise de constater le nombre de « chapelles » et autres « clochers » qui habitent cet univers ô combien passionnant… et qui se disputent légitimité, efficacité et reconnaissance… en se cassant parfois mutuellement du sucre sur le dos. Dans leurs livres-mêmes, les savants de la psychologie s’interpellent, dénoncent, ou se rallient les uns aux autres.
A cette époque, je me suis dis quelque-chose comme : « les amis, je suis mal barré. Choisir mon camp ? Prêter allégeance ? Me soumettre à une règle liberticide et créativité-icide ? Non merci! Mince, comment vais-je trouver ma place dans ce monde là ? » Quand on sait que, depuis tout petit, je peste contre les donneurs de leçons de tous poils et de toutes obédiences, contre les grands spécialistes qui savent toujours mieux que les autres et tous les ayatolahs censés nous sauver chaque jour de notre incurie ! Mais j’avoue. Oui j’avoue que j’y ai songé autrefois, j’ai même été contaminé, il y a quelques années, par cette maladie du je-sais-mieux-que-les-autres-ce-qui-est-bon-pour-eux. Et puis un jour j’ai découvert, au hasard de mes recherches avec mon ami imaginaire du web, google, un homme assez extra-ordinaire : Carl Rogers. Au contraire de nombre de ses illustres prédécesseurs et autres confrères, il a passé des années à pratiquer avant d’élaborer, sur la base de l’observation très systématique et de l’analyse de sa pratique, une « théorie ». Je me demande même si le terme de « théorie » n’est pas complètement usurpé lorsque l’on parle de l’Approche Centrée sur la Personne telle qu’il l’a définie.
Alors, la question que je peux presque vous entendre poser ressemble à quelque-chose comme « Pourquoi lui donner raison plutôt qu’à un autre ? » Bonne question! Mais je ne sais pas vraiment si on peut parler de donner raison ou tort; et dire simplement que son approche m’a séduit serait un bien faible mot. En réalité, je crois surtout que je me suis vraiment reconnu dans sa façon de s’intéresser aux autres et la manière qu’il a eu toute sa vie d’essayer de les aider.
C’est pour cette raison que ce matin, je vous invite à consulter un article intéressant, écrit par Maureen O’Hara il y a une quinzaine d’années et repris par Benoît Dumont – Directeur de « Mieux-être.org » sur son site éponyme.
Lire l’article sur mieux-être.org
Vous proposer ce texte est une manière pour moi de vous inviter à prendre un premier contact avec l’approche centrée sur la personne si vous ne la connaissiez pas, et/ou de vous donner quelques indices pour commencer à vous faire sentir pourquoi elle me plaît particulièrement.∗